Parachat Vayikra – La Grandeur appartient à celui qui se fait Petit

Parachat Vayikra – La Grandeur appartient à celui qui se fait Petit

Nous amorçons cette semaine un nouveau volume intermédiaire de la Thora, le livre de Vayikra. Cette section de la Thora est entièrement dédiée aux korbanot (sacrifices). Du fait de la destruction du Beith Hamikdach, il pourrait presque passer pour « hors contexte ». Nous allons bien vite comprendre que non seulement il n’en est rien, mais qu’il est même au fait de l’actualité du jour ! En effet, son premier passouk nous livre un message de fond des plus actuels, en cette situation au cœur de laquelle nous nous trouvons en ces jours..

Pourquoi le mot Vayikra est-il écrit avec un Aleph minuscule ?

Le séfer Vayikra qui traite des Korbanot commence par l’appel de Moché par Hachem suivant les mots : « ויקרא אל משה וידבר  ד’ אליו… – Il appela Moché, Hachem lui parla … »

תוצאת תמונה עבור ויקרא א קטנה

C’est là, un des trois endroit où Hachem fait précéder l’appel à la parole. Le Ramban justifie ce préambule en vertu du fait que Moché n’avait pas encore reçu la permission d’entrer dans le Michkan du fait de la Présence de la Che’hina selon les termes du passouk:  « Moché ne pouvait entrer dans  la Tente d’Assignation car la nuée planait au-dessus d’elle et la Gloire d’Hachem remplissait le Michkan » (Chémot 40 ;35) .

Par contre, contrairement à tous les autres endroits où il est question d’un « appel », cette fois le mot Vayikra présente un « alef » final minuscule ! Quelle en est la raison ?

Le Baal Hatourim explique :

En même temps que la grandeur, Moché détenait l’humilité. Lorsqu’Hachem dicta la Thora à Moché et lui dit d’écrire le mot « Vayikra/Et il appela », Moché fut réticent. Il ne voulut pas que cette distinction soit rendue publique. En réalité, Moché désirait échanger ce mot de Vayikra contre celui de Vaykar – terme employé pour Bilam, provenant du mot Mikré qui signifie « hasard » ou évènement accidentel, comme si Hachem s’était dévoilé à lui fortuitement, à travers un rêve.

En réalité, Moché refusait l’idée d’une distinction particulière par rapport aux autre prophètes et lorsque Hakadoch Baroukh Hou lui dit d’ajouter aussi la lettre « aleph », dans sa profonde humilité, il y consentit à la condition expresse de lui accorder un tout petit format, très différent de tous les autres « aleph » de la Thora. C’est là l’explication de cette différenciation à cet endroit.

Pourquoi avoir choisi justement cet endroit de la Thora qui traite des Korbanot pour désirer qu’il soit écrit « Vayikar » et non pas « Vayikra » ?

Comment expliquer que cette même modestie de Moché rabénou, ne soit pas manifestée à l’identique, lorsque Hachem l’appela dans l’épisode du buisson ardent ou encore, au Har Sinaï, au moment du Matan Thora ?

« Comment puis-Je Moi, résider à l’intérieur et laisser Moché dehors ?! »

Avant de répondre à cette question, rapportons les parole du Midrach Raba (1 ;7) qui viennent illustrer les mots  «il appela Moché » par la parabole suivante :

Un roi avait ordonné à son serviteur de lui construire un palais. Ce dernier entreprit de le réaliser sans plus tarder. Chaque fois qu’il construisait une paroi, un mur, un poteau, une cloison, il y écrivait le nom du roi. L’édifice une fois terminé, le roi s’installa dans son nouveau palais. Là où ses yeux se posaient, quelque soit l’endroit, il pouvait remarquer que son nom y était gravé. Il ne put s’empêcher de penser en son for intérieur : Mon fidèle serviteur m’a rendu un tel honneur ! Comment cela ? Alors que moi je résiderai tranquillement à l’intérieur de ma demeure, il demeurerait dehors ?!

C’est de la sorte que les choses se passèrent lorsque Hachem demanda à Moché de Lui construire un Michkan pour y faire résider Sa Che’hina. Au sujet de chaque élément, chaque détail qui fut fabriqué, il y fut écrit : « cela fut réalisé selon l’ordre que Hachem donna à Moché ». Le Maître du monde dit, tout cet Honneur que m’a rendu Moché, et c’est Moi qui résiderait à l’intérieur alors qu’il resterait dehors ? Appelez-le, de sorte qu’il entre au plus profond de Mon intimité – c’est ce qui justifie l’emploi du mot Vayikra.

Une question reste entière cependant : Si ce n’était cet argument d’ Hachem qui relève tout l’honneur qui Lui fut réservé  par Moché, se peut-il que le Maître du monde n’eut pas appelé Moché pour lui demander de le rejoindre à l’intérieur ?

La faute de Adam et Hava : « Vous serez comme Elokim »

Reprenons la faute de Adam et Hava. L’argument essentiel du serpent auprès de Hava fut le suivant : « car le jour où vous mangerez de cet arbre, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Elokim »

Cette grossière erreur de l’Homme, d’imaginer qu’il puisse être comme Dieu provient justement de sa grandeur d’avoir été créé à Son Image. En effet, dès lors qu’il détient une Image Divine, il n’est pas bien difficile à l’Homme d’en arriver à se fourvoyer et d’en venir à penser qu’il est lui-même un Dieu, ou même qu’il Lui est associé ! Car en réalité, ce qui différencie l’Homme des autres créatures, c’est sa dimension divine – sa « ressemblance » au Divin. Par contre, son erreur fatale est d’imaginer que cette dimension lui est propre alors qu’en réalité, elle provient en permanence d’une impulsion du Maître du monde. L’Homme quant à lui, n’est que le bénéficiaire de cette influence.

Hachem a-t-Il ainsi organisé les choses dans la nature, de sorte que tout fonctionne selon une relation de donneur et de receveur, et ainsi en va-t-il de l’Homme et la Femme. Bien que les deux soit désignés par le même terme, l’homme est celui qui est en position de donneur et la femme de réceptacle apte à recevoir la contribution de l’homme. Et bien qu’elle fasse partie de ce qu’on appelle « genre humain », cela ne lui confère pas pour autant, le statut de donneur.

Il en va de même concernant notre lien avec Hakadoch Baroukh Hou. Même s’il existe en l’homme une dimension divine, en définitive il n’est que le récepteur de cette divinité.

C’est pour cette raison qu’il est très facile à l’homme d’oublier qu’il n’est qu’un récepteur et en même temps, de s’attribuer ce potentiel d’impulser, voire même se considérer comme associé à Hachem dans la Création.

Il est possible de percevoir un peu de cette idée en ces temps où la femme à tendance à oublier quelle est sa véritable place en tant que réceptacle. A omettre également le fait qu’il ne convient pas à sa nature de se poser à pied d’égalité avec son mari. Chacune des deux parties détient sa spécificité, tout autant vitale l’une que l’autre, à l’équilibre du couple. Cette méprise fondamentale relative à l’essence propre à chacun, provient de ce refus de voir les choses comme une réalité de la nature. Un tel fonctionnement fondé sur ce principe du donneur et du receveur est la condition ciné qua none une union parfaite.

Si les choses se passent ainsi entre l’homme et la femme, à plus forte raison en va-t-il de même pour ce qui touche au lien entre l’Homme et son Créateur. Bien que ce dernier soit créé à l’Image de Dieu, et il régente ainsi toute la Création, comme il est écrit « ils domineront toute la poissonnaille de la mer et l’oiseau dans les cieux… » . Malgré ce fabuleux  potentiel qui nous est accordé, il nous appartient de nous souvenir que cet aspect Divin ne nous est conféré qu’en tant que dépositaire uniquement. Nous ne sommes que Ses créatures, et Lui-Seul est le Maitre du monde . Le Gaon Rav Haim De Volozhin écrit que même la néchama qu’Hachem a insufflé en nous n’en représente qu’une infime partie et que l’essentiel de celle-ci se trouve dans le monde des néchamot.

En résumé, c’est justement cette grandeur qui fut accordée à l’Homme relativement aux autres créatures, qui l’a éconduit et l’a poussé à fauter. C’est ce qui lui permet d’imaginer qu’il est également associé au Maître du monde dans la Création et qu’il peut de même dispenser et donner.

Le Michkan et les Korbanot : Restituer toute la Création à Hachem

En contrepartie de ce qui a été dit, viennent se positionner le Michkan et les Korbanot, qui expriment un retour de la nature vers Dieu. Ils nous invitent à intérioriser le fait que nous dépendons entièrement et à tous points de vue, du Maître du monde. Nous sommes de simples créatures exclusivement rattachées à Sa Bienveillance, et il nous est plus simple d’admettre qu’il n’y a absolument pas lieu de se référer au pouvoir qui nous a été conféré à la Création par le biais de cette dimension divine.

Plutôt que de concentrer sur le pouvoir que nous avons sur la nature grâce à la divinité qui est en nous, les Korbanot nous aident à rendre toute la création dans les mains de Dieu, pour ainsi comprendre et assimiler que nous sommes pas plus que Ses créatures. A l’aide du Korban nous « remettons les rennes » aux mains de leur vrai Propriétaire et nous proclamons ainsi que nous sommes de simple bénéficiaires.

Le Michkan centralise tout l’aspect « matière » existant dans la Création pour la rendre à Dieu. Quant aux Korbanot, ils représentent la restitution de la vie à Hakadoch Baroukh Hou. Ainsi explique le Maharal de Prague (Gevourot Hachem 69) « le Korban est le retour du dépendant vers son créateur, pour ainsi nous permettre d’intérioriser que nous n’avons aucune existence propre et que nous sommes entièrement dépendants de Lui ».

Il nous est maintenant possible de comprendre pourquoi c’est précisément à ce moment là que Moché choisit d’écrire le mot Vayikra avec un minuscule « aleph ». Car tout le but du Michkan et des Korbanot a pour sens d’effacer cette confusion ancrée en l’Homme, qu’il détient une force divine lui permettant d’être à la fois inspirateur et donneur. C’est pourquoi, de peur que l’on vienne à penser qu’il soit un « associé » dans l’œuvre du Michkan, Moché insista pour se minimiser, conformément à la vocation du Michkan.

Il faut préciser qu’Israël a pu voir en Moché un responsable de toute l’œuvre de fabrication du Michkan. Si le peuple l’avait vu en définitive, entrer dans la Tente d’Assignation tout naturellement, comme s’il était chez lui, le peuple aurait pensé qu’il était lui-même, une part de la Che’hina et que c’est par sa force qu’Hachem fait résider sa Chekhina dans le Michkan. Il fallait donc que Dieu appelle Moché, pour faire savoir à tous, qu’elle y résidait déjà, sans la présence, ni l’aide de Moché rabénou.

Mais cela n’a pas contenté Moché rabénou, le plus humble parmi tous les hommes. Il a également désiré que soit écrit « Vayikar »  venant ainsi préciser qu’Hachem s’était révélé à lui accidentellement, comme ce qui est écrit au sujet de Bilam. Son intention était de prouver qu’aucun appel de Hachem à Moché n’avait de part dans le dévoilement de la Ché’hina, mais qu’il s’agissait d’un évènement fortuit. (Vaykar a pour sens Mikré qui signifie « hasard »)

Moché, dans son immense humilité, désira exclusivement préserver l’intégrité du Kavod au Maître du monde sans aucun soupçon d’interférence avec sa propre personne. Dès lors, de son côté, Hakadoch Baroukh Hou fut également attentif à ce qu’il soit écrit « Vaykra » avec un « aleph ». Moché trouva comme compromis pour y consentir, celui de minimiser la taille du « aleph » de ce mot.

C’est ce que vient exprimer le Midrach en disant que pour chaque pièce fabriquée, il était dit « comme cela a été ordonné par Hachem à Moché ». Et même si dans les faits, ce ne fut pas le cas, ce le fut en pensée tel qu’en témoignent les psoukim tout au long de la confection du Michkan. L’intention à cela, était de ne mélanger aucune autre volonté humaine ou ambition personnelle, à ne l’accomplir que dans le but d’être fidèle à la Volonté de Hachem.

L’humilité de Moché lui valut la grandeur

Si c’est ainsi, nous pouvons ajouter que c’est justement cette sensibilité de Moché qui lui valu le mérite de pénétrer dans le Michkan. C’est certainement cela le sens du Midrach évoqué où Dieu s’est exclamé : « après tout le Kavod que tu M’as témoigné, Je pénètrerai à l’intérieur et te laisserai dehors ?! », comme l’explique le Sfat Emet (Vayikra, année 637) en voyant cette modestie, cette auto-annulation de Moché rabénou, il n’y avait aucun risque que la présence de Moché à l’intérieur même da la Tente d’Assignation réduise le Kavod de la Che’hina.

Nous pouvons retrouver cette idée dans un enseignement du Midrach au sujet du verset « lorsque Moché descendit du Sinai, un rayonnement de gloire était sur son visage » (Chémot 34 ;28). Le Midrach s’interroge sur l’origine de ce rayonnement, et cite au nom de Rav Chmouel que lorsque Moché eut terminé d’écrire toute la Thora, il resta un peu d’encre, de l’encre même qu’Hachem lui avait donné pour écrire la Thora. Moché s’essuya le front et dès lors, son visage rayonna de ce rayonnement de lumière.

Notre question est de savoir comment se fait-il qu’il soit resté de l’encre quand on sait que Dieu connait avec précision les besoins exacts ? Le Yalkout Réouvéni sur la Parachat Vaykra nous en révèle le secret : il nous explique que l’encre excédentaire provenait du « aleph » minimisé du mot Vaykra.

Nous voyons de là, que les rayonnements de lumières qui émanaient du visage de Moché qui avaient pour sens la Chekhina, avaient pour origine l’acte d’humilité de Moché en réduisant la lettre « aleph ».

La réduction de la lune

De tout ces propos, nous retenons que seulement celui qui se minimise, qui s’efface, mérite justement la grandeur.

Nous savons que la première mitsva qui fut ordonnée aux Bnei Israel au moment de la sortie d’Egypte, est celle de la sanctification du mois, la mitsva de Kidouch Hodech. Quelle est sa répercussion ?

Cela a pour sens que dès lors, nous fixons notre calendrier selon le cycle lunaire, contrairement aux autres nations qui se fondent sur le soleil.

La spécificité de la lune est de savoir se minimiser au point même de s’effacer. C’est grâce à cela d’ailleurs, qu’elle se renouvelle chaque mois. Comme nous relatent les sages dans la guémara (Houlin 60b) : Après que la lune se soit plainte au Maître du monde en disant « il ne peut y avoir deux rois pour une même couronne » en évoquant le soleil, Hakadoch Baroukh Hou lui demanda de se réduire. La lune ne trouva de consolation à sa réduction que lorsqu’Hachem lui promit que l’on offrirait un Korban spécifique en son honneur chaque Roch Hodech.

Cet argument qui poussa la lune à venir se plaindre de ne pouvoir composer avec un autre roi pour une même couronne, fait partie du registre de la faute évoquée. Après avoir reçu tout un royaume, un champ d’action, ne lui a pas suffi, elle pensa qu’elle devait aussi être exclusive, unique, comme le créateur Lui même. Hachem lui demanda alors de se réduire au point de n’avoir plus de lumière propre si ce n’est celle reçue par l’intermédiaire du soleil, dont elle n’est que le reflet.

Et c’est justement pour s’être faite petite, que la lune mérita cette grandeur que le Peuple Juif se fonde sur elle, ainsi que le fait que l’on offre un Korban à chaque occasion de son renouvellement, c’est-à-dire chaque mois. De cette manière, la lune y gagna une position plus élevée que le soleil, comme l’écrit le Maharal (Béer Hagola 3). Et ce n’est pas par hasard que la seule consolation qu’elle reçut fut l’offrande du Korban.

Inspirons nous de la conduite de Moché Rabénou qui s’est annulé  sans que ne ça le submerge. Son action est d’autant plus méritoire qu’il a agi ainsi, après avoir finalisé l’œuvre du Michkan qu’il réalisa avec sagesse et discernement. Il préserva malgré cela, toute sa sensibilité dans son extrême humilité, non seulement pour ne pas être familièrement entré dans le Michkan sans y avoir été invité, mais également en accordant son attention au minuscule « alef » du mot Vayikra. C’est ce qui lui valut la grandeur.

Prenons exemple sur la lune qui se consola grâce aux offrandes des Korbanot. Et le Maharal explique : « grâce à la réduction de la lune, le monde bénéficie d’un rapprochement intime avec Hachem. Il n’existe pas plus haut niveau. A l’aide du renouvellement de la lune qui correspond à sa réduction, la lune se trouve au point culminant de proximité avec Hachem. Car tel est le Désir du Maître du monde, que chacun connaisse sa place et ses bien modestes limites. » 

Il ressort que lorsqu’on se « fait petit », Hachem se trouve très proche de nous. Et par conséquent notre devoir est de nous rapprocher à Lui davantage. C’est le sens même du terme Korban, se rapprocher. C’est cela notre véritable consonlation.

La lune: notre véritable Couronne – Coronavirus: la mauvaise Couronne

C’est pour cette raison que la lune mérite d’être appelée « la couronne d’Israël », comme nous récitons dans la Bera’ha « עטרה תפארת לעמוסי בטן – la couronne de splendeur pour ceux que J’ai pris à ma charge depuis leur conception », car c’est bien grâce à elle que nous nous distinguons des nations.

Si les nations se sont laissées vieillir par la nature, pensant que cette dernière est dominée par le fruit du temps, autrement dit le progrès humain. Le peuple juif a la force de rompre ce raisonnement, et renier ce vieillissement du temps. Pour lui, la nature se renouvelle sans cesse entre les mains du Créateur. En fixant notre calendrier selon le cycle lunaire, et en prenant conscience de sa réduction, son renouvellement et sa totale dépendance, nous intériorisons ainsi qu’il ne peut y avoir de nouveau sans renouveau. Le progrès et la technologie ne constituent en rien des nouveautés, ils ne sont que les témoins d’un vieillissement du temps, ils sont le fruit du temps.

Les véritables nouveautés en revanche, sont celles aptes à se renouveler sans cesse, à nous permettre de retrouver même de nos jours le niveau de Adam avant la faute.  Il est question de ceux qui transcendent la nature et sont capables de ne se fonder que sur Dieu qui renouvelle Son monde chaque jour chaque instant.

C’est l’image de la lune qui nous octroie cette faculté de nous renouveler et par conséquent de nous rapprocher d’Hachem. C’est pourquoi la lune est bien notre Couronne. Il est possible qu’en rétablissant cette couronne en ce mois de Nissan, nous soyons exemptés de la couronne de l’orgueil, symbolisée peut-être par le Coronavirus.

En revanche, en se parant de la couronne lunaire et en lui restituant son sens profond, nous mériterons avec l’aide de Dieu en ce mois de Nissan d’être « régenerés » une fois pour toutes, à l’image de la conclusion de cette même Bera’ha « car Israël aussi finira par être renouveler et par louer son Créateur ».

About The Author

Ancien élève de la yechivat Hevron Guivat Mordehai. Auteur de plusieurs livres sur le Talmud et la Halacha. Roch Kollel Michné-Torah à Jerusalem.